ou la vie sans désir
de la vivre vraiment,
sans envie pour autant
de mourir maintenant.
Une sourde inquiétude,
la tristesse sans cause.
C’est comme une douleur ,
mais alors presque exquise ;
du jus de cheveux blancs
qui affadit les jours.
c’est mourir écrasé, le jour où on décide :
« j’arrête de fumer ! »
Une île sans rivage dans l’océan du pire.
Et pas le moindre mot sur le bout de la langue,
pour dire je t’aime ;
à qui ?
Voulez vous me le dire?
C’est au milieu du pleur
Comme un petit plaisir
Celui tout simplement
D’exister,
maintenant.
Ne soyez pas surpris,
Ça demande du temps ;
C’est la mélancolie.
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