mercredi 29 janvier 2020




Le crabe: (haiku)

Un peu pété
A bu trop de sake
Il marche droit


Haiku (pur sake)

Même si tu te les gèles
Ne te chauffe pas au feu
Bonhomme de neige

(Sokan)



Quotas de pêche :

Quand on en parle,
on compte en millions de tonnes de protéines animales.
Il s’agirait de nourrir les humains.
Eux, ne sont jamais comptés en millions de tonnes.

Pourquoi?





Souviens-toi, petit cœur,
C’était après minuit ;
Je t’ai donné ma vie,
Pendant près de deux heures.




« Elles ont du rouge aux lèvres
et des dentelles au cul. 

La rue est dans la nuit comme une déchirure
Pleine d’or et de sang,
                                    de feu et d’épluchures. »

(Blaise Cendrars)




Zenon d’Enée justifiait l’aporie de la flèche qui n’arrive jamais à la cible 
en supposant que tout était divisible jusqu’à l’insécable, à savoir,
l’atome, qu'il ne pouvait en son temps qu'imaginer.

Il n’avait pas plus les moyens d’identifier à l’intérieur de cet atome ,
le noyau, lui-même composé de protons et de neutrons 
autour de quoi tourne qui plus est,  une kyrielle d’électrons..

Ceci dit, ce grand dialecticien est mort en combattant son tyran.
Soumis à la torture, il se coupa la langue avec les dents et la cracha à la face de son bourreau en lieu et place des aveux que celui-ci en attendait.





lundi 27 janvier 2020














"Le chat est frotteur. 
Je n'aime pas les frotteurs.

L'aboiement est la honte du règne animal

L'animal est constamment aux aguets.
Ce qui caractérise l'animal c'est l'intranquillité."

(Gilles Deleuze)



"J'ai couru jusqu'à quand ce que je pouvais."

(Franck Ribéry)



On qualifie certains lieux de « mal famés »
Jamais je n'ai entendu qu'on parlât d'endroits « bien famés »



Parfois la noblesse confine à l'hémorragie, 
elle pisse du sang bleu.



Pondéralement incorrect 

Les bourrelets trémulants de l'obèse se répandent sur ses cuisses
 alors qu'il s'assied.
Comment une telle chair serait-elle promise à la résurrection ?




L'attraction terrestre est une pulsion de mort
Il n'y a qu'à demander au  pendu..




J'avais appuyé sur le bouton "On"
L'eau savonneuse du lave-vaisselle s'est mise à gifler les assiettes et les verres.
Au même moment, à l'autre bout du monde,  un ras de marée recouvrait Fukushima.


Paroles


"L'être parlant qui se perd dans la sexualité, bafouille."
(Jacques Lacan)

On ne peut en effet nier, que l'acte sexuel 
constitue une répétition bornée du même coup de boutoir, 
apparemment stupide à force de réitération.

et,

Les gens, ils ne se parlent pas.
Dans la rue, dans le métro, ils vont, les yeux dans le vague et il se taisent.
Il ne parlent qu'au téléphone, à leur téléphone.
Avant, quand ils étaient mômes, il parlaient à leur doudou, 
le machin tout moche en peluche vieille.
Maintenant c'est le téléphone,
le doudou à son (sa) pépère (mémère)..




"Anne, par  jeu, me jeta de la neige
Que je sentis froide certainement
Mais c'était feu, l'expérience en ai-je
Car embrasé je fus soudainement

Puisque le feu loge secrètement
Dedans la neige ou trouverai-je place
Pour fuir amour ? Anne, ta seule grâce

Éteindre peut le feu que je sens bien
Non point par eau, par neige ni par glace
Mais par sentir un 🔥 feu pareil au mien"

(Clément Marot)



dimanche 26 janvier 2020

Même un militaire,
est capable d’incivilités.


Tourisme :
Activité épuisante comportant des heures de transport à seule fin de rejoindre son lieu d’oisiveté.


Inverse du missionnaire :
S’adonner à l’apostasie,
en levrette !


La perte de l’estime de soi, 
ce n’est pas la dépression.
C’est par exemple quand on n’en peut plus d’attendre, 
à la caisse 
et qu’on continue malgré tout parce que le caddie est plein.



Fashion:

Le paraître et le néant.



« On le croit médiocre dans l’excellence alors qu’il excelle dans la médiocrité. »

(Balthazar Gracian)



Pour bien trousser une littérature de l’auto dénigrement,
il faut recourir à l’"autofriction."


« Tous les naufragés font des voeux mais on ne voit pas au temple les ex-voto de ceux qui ont coulé. »


(Friedrich Nietzsche)
Les missionnaires anglais sont allés,
au péril de leur vie,
au bout du monde pour interdire aux  locaux de se balader à poil 
et de copuler à gogo, couverts de tatouages.

De nos jours, les Anglais (entre autres)
se vautrent dans la pornographie, 
recouverts de tatouages..




Le crépuscule
                       tombe, 
Comme une averse, 
En gouttes de nuit.




Les épouvantails sont des crucifiés sans stigmates,
faute de pieds et de mains pour les arborer.



Je ne lésine pas
En baisers ; bon amant !
"Pas plus qu'un vrai diamant
Ne compte ses carats"




L'église est contre les mères porteuses, 
pourtant… 
Marie…




À New York, le rideau acoustique est déchiré en permanence par des sirènes hystériques, 
qui jouent leur partition crescendo ou decrescendo.




Je suis, comme tout un chacun,
délimité par une peau
qui recouvre mon individualité et la sépare du reste du monde.
Mais,  quoi , pour délimiter mon esprit ?
Y a-t-il une peau autour du moi mental ?




Dans le sein maternel,

le moi et l' extérieur forment un tout ,
tant est intime et sans doute agréable l'interpénétration de ces deux univers.
Il n'y a pas plus de raison que le fœtus perçoive la mère comme corps étranger
que l'inverse.

Ultérieurement,

entre le déplaisir de la faim et son assouvissement,
un objet transitionnel s'avére nécessaire.
Ce sera le mamelon puis, rapidement,
son avatar caoutchouteux.



"Le niveau d’exigence de l’humanité ne fait qu’augmenter.
Les moyens de le réaliser ne suivront pas.
On s’achemine donc vers un état dépressif généralisé."



En matière de morale je suis centriste, 
comme la plupart des gens.
Il y en a en effet qui sont pires que moi 
et d’autres qui sont meilleurs.



On a fait des travaux dans l’ancien cimetière. 
Quelques os blanchis ont vu brièvement le jour.
Même dans une chair vivante,
 les os voient rarement le jour.







Flamenco

Elle fait gémir les planches de son talon méchant.
La cambrure atteint la limite.
Comment des yeux si noirs peuvent-ils jeter des éclats si vifs ?
Comme des bielles furieuses, les poignets animent des volutes de mains.
Des claquements de bois de buis répondent ou fracas des paumes.
Sous le souffle rauque du « cante jondo », la robe à volants ondule.
Se dénudent des jambes sans gras superflu.
Des cris brefs s’entrechoquent.
La danse s’élève comme une flamme sur sa braise.








On est au bout du quai.
C’est la partie sombre et déserte de ce bord de Garonne.
Les grues immobiles structurent un décor en noir et blanc.On se croirait dans un polar des années cinquante, du Leo Malet..
Après c’est un no man’s land sombre, brumeux, inquiétant.

L'Andalucia était un troquet improbable dans quoi la diaspora espagnole venait s’égosiller jusqu’à pas d’heure, pour oublier les journées de sueur.
"El Rubio", "le rouquin", en bon français, arpentait le plancher derrière le comptoir avant d’aller pousser sa chansonnette. 
Chemise rouge boutonnée jusqu’au col, avec un plastron de dentelle à demi recouvert par un cou de pintade qui dégueulait dessus ; rouquin donc, mâtiné d’albinos, il jouait et chantait comme une casserole,
mais c’était lui le patron
Il y allait de son répertoire toujours identique et crapoteux, que les clients supportaient parce qu’il n’avaient pas le choix.
Raide sur sa chaise en bois, trônant sur une petite estrade contre le mur il déroulait son flamenco yaourteux.

Sa femme, tout aussi cacochyme tapait dans les mains pour stimuler l’ambiance et beuglait des "olé" dans l’indifférence générale. 
Cheveux frisés au fer, robe à volants rouge et noir, maquillée comme une vieille voiture, cette Carmen  pathétique témoignait d’un monde en voie de disparition
Au-dessus de la chaise où se débattait"El Rubio", une pancarte intimait :
« Esta Prohibido Cantar sin guitara »
"Il est interdit de chanter sans guitare". Cago en Dios!, on est dans un cabaret 'flamenco' ici
Je pensais que parfois, il vaudrait mieux s'abstenir, même avec..!

L’ambiance se retrouvait  en surchauffe au fil des prestataires qui se succédaient sur la chaise. 
Les standards étaient repris en chœur par les consommateurs éméchés, "manzanillés" qui, les yeux fermés, y allaient de leur "cante jondo",  générateur de frissons.
La fiesta déroulait ses seguidillas et autres farrucas et tout le monde braillait dans un rythme endiablé, martelé de claquements de paumes et de talons.
Parfois, un jeune manouche déroulait le jazz éponyme, l'air de rien, mais selon moi au niveau même du grand Django. 
Riberto devait plus tard être repéré et faire les beaux soirs d'un établissement prestigieux des champs Elysées
Mais ce soir là mon pote Utreras,  le vieux gitan, manquait à l'appel. 
Lui c’était un vrai guitariste "flamenco", gitan au carré, avec la gueule qui va avec. 
Sa gratte en avait, des kilomètres avec, sous la tablature, cette partie crasseuse et élimée , usée impitoyablement par sa main droite, qui la frappait au rythme des morceaux.
Son absence devait écourter ma soirée. 
Ce n’est que le lendemain que, sa femme m'ayant alerté, je devais le retrouver dans le service de médecine de l’hôpital Saint-André à Bordeaux.
Il avait fait ce qu'on avait coutume de nommer alors, une hémiplégie.
Aujourd'hui on dirait: un AVC..
La moitié de mon ami s'était figée.
Demi-comateux, dans sa bouche tuméfiée les mots roulaient comme les cailloux d'un gave et son œil valide était presque opaque,  fixant une image qui devait représenter bien peu de moi-même en vérité.
Il retombait aussitôt dans un sommeil profond agité de râles et de borborygmes dans l’atmosphère lourde, odorante et surchauffée de la salle commune avec sa basse continue de toux et de gémissements.

Ce n'est que plusieurs mois plus tard qu'il devait réapparaître à L'Andalucia.
C’est son fils qui le portait alors dans ses bras et  on aurait dit un pantin de paille tant le costume qui le recouvrait paraissait immense, la moitié de sa chair ayant fondu dans le lit d’hôpital.
Seul l’éclat de son regard avait conservé la fougue et l’orgueil de sa condition. 
Son visage arborait l’éclat d’un demi sourire.
Il ne pourrait plus tenir sa guitare.
Sa main ne déroulerait plus les trilles syncopées qui énervaient les talons de danseuses .
Mais ce serait lui, 
pour moi, et pour toujours, 
le vrai patron de L'Andalucia ;
et le souvenir le plus prégnant de ce qu'on nommait alors,
l'hémiplégie.




L'inflation


« L’inflation est un cancer du capital qui paraît sous les yeux non pas par pénurie mais par prolifération. »


Prémonition

La vieillesse amène à la campagne.
L’extrême vieillesse,ramène à la ville.


Les femmes aiment à se cambrer.
Ça leur  rappelle la côte dont elles sont issues.


Le vrai paresseux s’enorgueillit, non pas de mépriser le travail mais d’aimer l’oisiveté pour elle-même.


Une longue vie permet de mieux prendre son élan, pour le bond vers la mort.



Révolution :
Il s’agit d’égorger, 
les gorgés.

Mon cœur est pris à l’hameçon
Le fils de tend
Je m’agite désespérément
Puis j’aperçois le ciel
Hâte de voir,
la pècheresse.



Monsieur et Madame rêve
Ont le bonheur de vous faire part de la naissance
Du petit cauchemar.


Le fou, en moi.

Je la regarde,
tendrement,
mais lui, en moi, 
il est fou d’elle..

Le fou en moi,
chante à tue-tête. 
C’est bien ma veine, 
un fou chantant ,
Mal à la tête..



Le croque-mort, est mort 
et enterré.
Dieu merci, 
la sage-femme 
est délurée.








samedi 18 janvier 2020


 Dieu merci,
 il y a des filles de joie,
pour les hommes de peine.


Saccage des enchères, qui déboisent les salons.


Comment ne pas avoir les dents agacées,
dans ce monde où toutes les heures sont des heures de pointe..




Elle avait de ces cheveux d’incendie,
 qu’aucun chapeau ne saurait étouffer .

Les architectes vénitiens ont su, comme les hirondelles, construire du dur avec du mou.


« Courant sur son erre, le vapeur déchira l’eau laguneuse,
 comme sur un comptoir, de lourds ciseaux tranchent une pièce de soie. »

Riviéra

Menés pas des éphèbes gominés, tels des « Ben Hur » énervés sur un char de combat, 
des « Riva»  au vernis scintillant,
giflent  l’eau durcie par la vitesse.


Ibiza

Des gargotes crochent la fumée des fritures sur des groupes de hippies,
 rescapés du radeau des loisirs, 
qui, 
harassés de n’avoir jamais rien fait, 
errent au bord de l’inexistence.






vendredi 17 janvier 2020


« Sa solitude était encombrée d’une douce vermine, une femme et deux enfants qu’il avait sur le dos. »
Drieu la Rochelle

« Pour ce qui est observable, l’existence des hommes s’organise autour du travail, qui occupe la plus grande partie de la vie et s’accomplit dans des structures de dimension variable.
A l’issue de ces années de travail s’ouvre une période plus brève marquée par le développement de différentes pathologies.
Certains êtres humain pendant la période la plus active, tentent en outre de s’associer dans des micros-regroupements, qualifiés de « famille », et qui ont pour but  la reproduction et la pérennité de l’espèce. Mais ces tentatives tournent court dans de nombreux cas et de plus en plus, pour des raisons liées à la modernité des mœurs.

Houellebecq


Bien que « premier concerné »,
Il faut prendre conscience que, par rapport à l’infini et à l’éternité, les petits déplacements qu’on aura effectués et la durée de notre courte vie,
sont tout à fait dérisoires.


« On ne peut même plus déduire en frais notre secrétaire disait un écrivain. »
Réponse de Maurice Druon ils n’ont qu’à l’épouser.
C’est ce qu’il avait fait avec la sienne..


« Cordulisme »

Hélène Lazareff, rendant une dernière visite à son mari mourant, était déjà habillée en grand deuil.


« Pourquoi les catholiques, 
très hostiles au corps et à ses emportements, 
tiennent-t-ils autant à la résurrection de cette chair immonde ? »


Le corps. fait payer au vieux ,
ce qu’il lui  aura fait subir dans sa jeunesse.


Aristocratie.

Mépris vis à vis de ceux qui œuvrent pour de l’argent,
de la part de qui a eu l’élégance de naître dedans..


Après les élections, les visages se délitent et s’effacent sur les affiches ; mais, l’échec, 
lui,
tient bon.


Le socialisme, c’est comme le jardinage.
On coupe les branches les plus hautes pour que ça reparte du pied.
Alors qu’en réalité il faut couper les gourmands, pour favoriser la croissance et la beauté de la plante.


La mort:

On entend dans le micro « tout le monde descend ! »
On est seul dans le wagon..



Adolescence

Boule d’espace caparaçonnée dans quoi tout pénètre mais d’où rien ne sort.
Ce qui génère une surpression et un inconfort.




« Elle avait un corps abondant et fin,
 fait pour les draps. »

(Drieu)






Sioniste :
Juif qui veut envoyer les autres en Palestine.



Elever des enfants :
Soit il s’agit d’un individu qui croît et alors, de quelle part de cette croissance nous est-il redevable ?
Soit cela concerne une quantité de croissance, ce qui confine à une spécialité agricole.



La vieillesse est peut-être une maladie contagieuse ;
évitons les vieux..


Théâtre

Pièce en en en un acte.
Deux personnages :
-Dieu,
-Moi.
Décor :Dieu ,derrière son comptoir.

3 coups, rideau

Moi:
-s’il vous plaît
Dieu:
-On ferme !

Rideau.



Proust,
homosexuel ?
Albertine chaussait du 44.


Cauchemar :
j’ai rêvé que je mourais pendant mon sommeil.


On dit « bonjour »
Et « bonne année »
On oublie « bonne heure »
et « bon mois »

Pourquoi ?


Paul Morand parlait du ""corps maigre et sec, musculeux de la nouvelle par rapport au roman, affligé lui, de cellulite."
-"Ce n’est pas un bain, 
mais un plongeon.""


Attention !
 A partir d’un certain âge,
les berges du Styx 
deviennent glissantes..


Amour:

On passe un temps fou à tenter de gagner ce qu’ensuite,
on craindra continûment de perdre.


-Comment aimeriez-vous mourir ?
-De rire !


Quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ?
(Question bateau...)
Ma réponse : 
Robinson Crusoé..


31 mars 2010 
infos.
Un curé complètement ivre s’est présenté pour un service funèbre. Titubant éructant des insanités, il finit par en venir aux mains avec la famille éplorée et peu encline à la compassion pour les accros au vin de messe.
L’evêché à dépêché en urgence un officiant de secours. 
Fin de la brève.
Aux infos suivantes, on était sans nouvelles de celui-ci. Il aurait disparu derrière un bus en entraînant un enfant de cœur et ses  burettes...
On ignore également l’issue de la cérémonie funèbre et le sort réservé aux « de cujus. »
Va-t-on  enterrer l’affaire ?


 « Il y a chez les vieilles dames une tendresse un peu répugnante, excessive, malodorante, osseuse, maladroite.
Leur étreinte est brutale.
Les os, épingles, barrettes et bracelets piquent. »




Les larmes font loupe quand elles bullent sur la cornée.
Elles grossissent ce qui chagrine..



Ce jour là
Je m’étais caché
Dans un taillis
Pour ne pas que la mort me voie.
Ce n’était pas mon jour
Que ce jour là
La mort s’était faite buisson.

Voile :
Pascal Quignard ,

évoque ces jardins qu’on entrevoit de manière fugace, à travers des porte cochères subrepticement ouvertes et qui font qu’on rebrousse chemin pour y jeter à nouveau un regard. 
Ils apparaissent ainsi comme une sorte de nudité impromptue, volée à l’intime de la ville où la pierre constitue une sorte de vêtement qui a recouvert pudiquement la nature sauvage et désormais voilée.


Soyons réalistes
Dieu n’est pas plus dans le temple que dans le petit balai des cabinets.


Les souvenirs s’en vont, 
comme tombent les peaux mortes


Même privé de tête (après qu’elle l’eût dévorée), 
le mâle de la mante religieuse continue de la besogner.
Encore une preuve de ce que le sexe peut vous faire perdre la tête.


À l’attention des éditorialistes et autres intervenants médiatiques compulsifs qui hantent les émissions de "débat"
« C’est un imbécile, il a réponse à tout !»
...
(Voltaire)