dimanche 26 janvier 2020

Les missionnaires anglais sont allés,
au péril de leur vie,
au bout du monde pour interdire aux  locaux de se balader à poil 
et de copuler à gogo, couverts de tatouages.

De nos jours, les Anglais (entre autres)
se vautrent dans la pornographie, 
recouverts de tatouages..




Le crépuscule
                       tombe, 
Comme une averse, 
En gouttes de nuit.




Les épouvantails sont des crucifiés sans stigmates,
faute de pieds et de mains pour les arborer.



Je ne lésine pas
En baisers ; bon amant !
"Pas plus qu'un vrai diamant
Ne compte ses carats"




L'église est contre les mères porteuses, 
pourtant… 
Marie…




À New York, le rideau acoustique est déchiré en permanence par des sirènes hystériques, 
qui jouent leur partition crescendo ou decrescendo.




Je suis, comme tout un chacun,
délimité par une peau
qui recouvre mon individualité et la sépare du reste du monde.
Mais,  quoi , pour délimiter mon esprit ?
Y a-t-il une peau autour du moi mental ?




Dans le sein maternel,

le moi et l' extérieur forment un tout ,
tant est intime et sans doute agréable l'interpénétration de ces deux univers.
Il n'y a pas plus de raison que le fœtus perçoive la mère comme corps étranger
que l'inverse.

Ultérieurement,

entre le déplaisir de la faim et son assouvissement,
un objet transitionnel s'avére nécessaire.
Ce sera le mamelon puis, rapidement,
son avatar caoutchouteux.



"Le niveau d’exigence de l’humanité ne fait qu’augmenter.
Les moyens de le réaliser ne suivront pas.
On s’achemine donc vers un état dépressif généralisé."



En matière de morale je suis centriste, 
comme la plupart des gens.
Il y en a en effet qui sont pires que moi 
et d’autres qui sont meilleurs.



On a fait des travaux dans l’ancien cimetière. 
Quelques os blanchis ont vu brièvement le jour.
Même dans une chair vivante,
 les os voient rarement le jour.







Flamenco

Elle fait gémir les planches de son talon méchant.
La cambrure atteint la limite.
Comment des yeux si noirs peuvent-ils jeter des éclats si vifs ?
Comme des bielles furieuses, les poignets animent des volutes de mains.
Des claquements de bois de buis répondent ou fracas des paumes.
Sous le souffle rauque du « cante jondo », la robe à volants ondule.
Se dénudent des jambes sans gras superflu.
Des cris brefs s’entrechoquent.
La danse s’élève comme une flamme sur sa braise.





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