mercredi 25 avril 2018




Dans le métro ;
Le matin, le soir, silencieux, tous ensemble, 
mollement secoués,
Ils regardent le vide même quand quelqu’un s’interpose. 
C’est comme dans un réfectoire de moines sahariens.
On devrait secouer mollement les moines;
et lire à voix haute, doucement, la Bible de notre petit timonier,
dans le métro.




« On ne peut comparer son esprit qu’à l’espace.
Il en a pour ainsi dire toutes les dimensions ; la profondeur, l’étendue ,
et le néant. »

(Madame du Deffend)




On presse ses angoisses ou ses remords, 
comme un agrume ;
et il en sort un jus littéraire plus ou moins ragoûtant.



J’envoie toujours paître au téléphone, les sondeurs (entre autres) car ils sont le thermomètre du groupe. 
Solitaire indécrottable, 
je refuse qu’ils me le mettent dans le cul.



Salariat : Esclavage light.



Caractéristique de la décadence 
et de la barbarie d’une époque:
L’ignorance n’a pas honte.
(C’est un peu comme l’Alzheimer, seul l’entourage s’en aperçoit..)


Lecture : 
dialogue muet entre deux silences.

« Fouetté d’un peu d’alcool il allait, ce pauvre corps, 
où son maître exigeait qu’il allât. »

(F. Mauriac)



"Vêtu d’un vieux chandail marron, il avait des yeux enfantins, assez beaux, mais une bouche terrible aux lèvres mouillées dont l’inférieure pendait tout autant 
que le fond de son pantalon."



"Parvenu à l’âge d’homme Grandgousier épousa Gargamelle, un beau bout de femme 
                                  et de bonne trogne. 
Et souvent, tous les deux il faisaient ensemble la bête a deux dos, se frottant joyeusement le lard,
tant et si bien qu’elle se trouva grosse d’un fils."


"Au lieu de chapeau il n’avait qu’un bonnet de nuit entortillé de jarretières 
et cet habillement de tête était une manière de turban."
(P. Scarron)



La femme, cet abîme de plaisir, 
dans quoi on roule sans en trouver ni le fond,
ni la fin..



L’amour légal le prend toujours de haut, 
devant son libre confrère..


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