mardi 31 octobre 2017


Gourmandise,



Nicolas Bouvier, 

de passage dans l'île volcanique Halla San en Corée,
est séduit par "des tombes recouvertes d’une herbe rase, vert tendre , 
entourées de pierre de lave
et bombées comme des gâteaux."
Il écrit :

-« Je reviendrai mourir ici »





L’asservissement à la vulgarité 
peut être un dommage collatéral de l’amour



Lâcheté:

"Ce n’est pas par crainte qu’on se soustrait au combat ,
mais par une exacte appréciation des forces en présence.."


Après 18 heures, 
des volées de buveurs s’abattent sur les bars comme des sauterelles sur l’Égypte.


"On peut en faire,
 des gorges chaudes,
quand son gosier est calciné par un whisky bien tourbé."






« Les érables ensanglantés par l’automne
évoquent des bouchers 
qui ont fini leur journée. »



« Quand la Marie Chazotte a disparu, l’hiver a tout recouvert d’un manteau neigeux, silencieux et opaque.
Même les braconniers n’ont rien trouvé, malgré raquettes et malice.
Le printemps lui-même, n’a cette fois, rien rendu.

(Jean Giono :« un roi sans divertissement »)



Le poète 

          est un accélérateur de particules.
Ils malmène des mots qui se télescopent.
En nait, dans les bons cas,
une matière,
jusqu’alors inconnue.




« Une idée me passe par la tête. 

Jamais de la vie
Elle y naît, s’y développe puis parfois y meurt ou se transforme et s’ expulse sous une autre configuration.
Mais en aucun cas elle ne fait qu’y passer. »

(Pierre Dumayet)


La photographie ,

                           est un cadavre d’instant.
Un cadavre qui ne sent ni ne se corrompt.
En même temps elle fait, quelque temps, 
survivre ce qu’elle a figé.
Le cinéma et la vidéo sont plutôt de l’ordre du revenant.

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