mardi 17 juillet 2018





C’est la fatigue du matin,
ou la vie sans désir de vivre,
sans envie de mourir.
Une sourde inquiétude,
la tristesse sans cause.
C’est presque une douleur ,
mais alors presque exquise ; 
du jus de cheveux blancs
qui affadit les jours.
c’est mourir écrasé, le jour où on décide :
- j’arrête de fumer !

Une île sans rivage dans l’océan du pire.
Et pas le moindre mot sur le bout de la langue 
pour dire je t’aime
à qui ? 
Voulez vous me le dire?

C’est au milieu du pleur
Comme un petit plaisir
Celui tout simplement
D’exister, maintenant.
ici ou bien là-bas..

Ne soyez pas surpris,
C’est la mélancolie.



A méditer..

« La dérision c’est le ricanement des nantis. »



Les morts, on peut en faire ce qu’on veut, 
mais il faut calmer les vivants..


Selon Bataille, 
"l’être ne serait qu’une solution de continuité, 
dans un flux vital continu."




Pour partir à la guerre, il faut prendre le temps,
de se forger une colère.
...
Ce temps,
qui s’empare des chairs qu’il chiffonne, 
empâte ou plisse les visages 
et assèche le torrent des sentiments.


La vie, c’est comme la musique ou la littérature. 
C’est fait d’instants successifs qui n’ont de sens que par leurs enchaînements et leur continuité.
Le plus difficile c’est de parvenir à ce qu’elle soit mélodieuse,
voire,
poétique
Et que tout finisse pas des chansons..


Jacotte
La coquette, 
                    tricote.
Se vêt en cocotte
Et tout en parlottes
Caquette


« Le dimanche allonge les heures, 
il rend l‘oisiveté corrosive . »


( F Nourissier)

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