dimanche 15 juillet 2018

Rencontres d'Arles 2018
13  juillet

Dans la fournaise pour quelques heures.
Quelques cueillettes au fil des rues
(côté "sombra")

D'abord, et ce sera le zenith du show,
l'inénarrable chien anthropomorphe de William Wegman
(Sans commentaire..)




           







Ensuite, rien de renversant dans l'exquis cloître de sainte Trophime, sinon le cloître soi-même,
pure merveille de simplicité et de paix.







En face, dans l'église Saint Anne, horresco referens,
Jonas Bendiksen expose en majesté les prétendus Christs dont l'évangile nous promet la suvenue
 "à la fin des temps" et pour qui donc,
 nous y voilà !




Je vous épargne les rastas

au bénéfice d'un christ trans-genre, pas piqué des cierges qui doit faire un tabac à Notre Dame des Landes..



Après tout, pas plus farfelus tous ces braves élus que l'original, 
gourou d'une secte qui elle,
a réussi..

Quelques accrochages facultatifs dont celui de la chapelle "de la charité" qui a l'avantage d'offrir aux pieds du pélerin le moelleux d'une moquette griffée "Christian Lacroix",
séquelle d'une installation précédente.
(Je me suis renseigné, pensant étourdiment qu'il s'agissait d'une concession faite à l'islam..)

La chaleur devient intenable et, l'abord des "ateliers SNCF" lieu emblématique et d'un charme désuet mais certain de la ville et du "festival" est rendu quasi impossible. 
Le chantier du projet architectural démesuré (et donc comme il se doit,
dérisoire), d'une milliardaire Suisse dont je tairai le nom,

 

 sorte de suppositoire acéré dont je lui recommande un usage immodéré,
décourage le visiteur, 
aussi intrigué soit-il par l'objet ..


Me voila  donc rampant,
(sur l'autoroute) 
vers mon délicieux et paisible ermitage,
d'où je vous salue avec aménité et entreprend l'édification scrupuleuse d'un repos
consécutif,
bien mérité .




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