dimanche 5 novembre 2017






Arbres

L’arbre,
c’est « Star Wars »

L’arbre est un compromis entre deux parties.
L’une est souterraine.
Elle puise dans le noir et l’humide les substances nécessaires à la vie.
Quel cœur les fait-elles monter,
vers l’autre ?
Celle qui se dresse et s’étend en majesté,
qui se faufile entre ses voisines pour capter la lumière,
 la vie encore ..

Le côté obscur et le côté lumineux de la force..

Et,

On plante un arbre.

On l’a déplacé. 
C’était une sorte de promenade.
Il faut espérer qu’il en aura profité. 
C’était sans doute la première et la dernière.
La promenade,
ce n’est pas son quotidien,
à l’arbre.




Je suis proche des 70 ans de vie.
Je pense à ma mère.
On est toujours un enfant quand on pense à sa mère.
70 ans,
elle en a à peu près la moitié.
Elle se penche sur moi, le lit est bordé, la lumière douce.
La nuit va être paisible,

forcément.



Fil

Quand on parle, on est sur un fil.
L’écriture, elle,
est le fil.



Banque

Quand on y va,
on demande comme une faveur,
un argent qui souvent,
vous appartient.



Le mistral,

                 il  t’arrache à grands coups de gifles
la chaleur que tu portais.




Chaîne (travail à la) :

Suite de gestes répétitifs 
qui produit de la fatigue.




La chance

Il faut savoir la saisir,
sinon,
la pute,
elle va avec les autres.




La société

c’est un échiquier.
La révolution,
c’est quand le pion va à dame.




Callipyge :

Cul majuscule .



Psychanalyse

Le lapsus est une erreur,
qui nommerait une autre vérité..



La lecture n’use pas les mots. 
Au contraire, la page lue et relue par de nombreux lecteurs,
ne se charge-t-elle pas du poids de leurs regards ?




Le touareg, lui,

dans son grand désert salé, a le regard fixe. 

Il l’a calé au-dessus de l’horizon.
Même en plein midi, le ciel brûle moins que le sel 
qui cingle la rétine de ses innombrables miroirs.

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