vendredi 8 septembre 2017



Dans le train 

             qui lentement, glisse,
Le long du pré ou paisse Io
J'aime à croiser, c'est rigolo
Son si doux regard de génisse.




Mort de Socrate


"Quand Socrate eût  vidé la coupe, il s'étendit sur le dos, 
voila son visage
et demanda à Kriton qu'il sacrifiât un coq à Asklépios .
Le froid monta le long de son ventre ;
Il eu une petite convulsion,
et son daîmon  s'en alla chez Hadès."



Enfin pouvoir,

"Bailler et s'ébrouer,
comme une classe qui a rendu sa copie"
(Julien Gracq)



J'aime traverser sur la lune
La mer de la sérénité
En regardant les tons bleutés
De la terre, depuis ma hune*

* Un besoin irrépressif de faire rimer "lune " et "hune"..




"Dorénavant,

                                  je lirai
Trouvant, Hegel et Kant
 arides,
De beaux récits d'amour,
Poivrés de cantharides."

(Georges Fourest)



Je veux,

           qu'il me couchent, 
mort ,
        dans la terre vivante.

"À mon âge il ne faut pas trop dormir,
 ça attire l'attention de la mort."





Avoir du mépris,
(c'est un minimum),

Pour les saules pleurnicheurs.





« Il mourut 

                       tristement vierge
N'étant vers le beau sexe, hardi
      Se masturbait chaque lundi
Alors que l'aimait sa concierge

Et pendant que brûlaient les cierges
Les gueux de l'immeuble ont ri»





Jéhovah

Me dépourrira*;
Lui et moi,
Ça recommencera.

*on peut rêver ?




« En forêt, 

                  les passes d'animaux, ces chemins qui serpentent où sont tassées les feuilles, sont des routes aléatoires comme taillées dans une mer.
On chemine là, comme un insecte perdu dans la raie d'une fourrure. 


La vie repousse mal sur cette jachère de ruines avec cette apparence souffreteuse et résignée qu'ont les plantes de décombres. »

(Julien Gracq)




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