dimanche 17 septembre 2017





Poison perdu

Des nuits du blond et de la brune
Rien, dans la chambre n'est resté.
Pas une dentelle froissée 
Ni même une senteur commune

Et sur le balcon ou le thé
Se prend aux heures de la lune
Ne subsiste de trace aucune
Tout à fondu dans le léthé.

Au coin d'un rideau bleu, piquée,
Luit une épingle à tête d'or
Comme un bel insecte qui dort ;

Pointe, d'un fort poison trempée,
Je  te prends si bien préparée,
À l'heure de mon désir de mort.



Poème (un peu bousculé),
attribué à :

Nouveau,
                    Rimbaud,



                                            Verlaine...


"Jusqu'alors à plat, la feuille morte se remet à vivre, 
roulant sur la jante, de guingois,
vers l'hiver."

"J'aime la Venise d'automne, épouillée de ses touristes."

"Il discourait lentement, avec ambages et incidentes, 
avançant sur la pointe des mots comme à regret,
dans un langage qu'il avait de toute évidence plus l'habitude de lire,
que de parler."

(Paul Morand)



À peine issu de la pénombre
Voilà que je m'étais feuillu
"Avec des tas d'oiseaux dessus"
Et en plus, je faisais de l'ombre..

Ma sève bouillonnait, coquine,
Dedans son tube ascensionnel
Qui nous propulsait vers le ciel ;

J'avais oublié mes racines..




Tu t'épuises à chercher
À tâtons, nuit et jour,

"Mais, qu'a fait de l'amour,
Ton cœur désordonné ?"



Bretagne

"Sur la côte les arbres sont couchés pas la mitraille du noroît puis, 
derrière, 
toute une architecture d'ossements."





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