vendredi 8 décembre 2017










À partir d’un certain âge, quand ça sent le sapin,
ce n’est pas pour autant qu’on approche de Noël..




« Seuls les riches, ou les fous, s’isolent ; 
les autres, vivent en tas. »




Mon ange gardien,
avec cette histoire de grippe aviaire,
il a du plomb dans l’aile.




La nature profonde de l’eau de s’écouler,
ou de s’étendre.
Tout obstacle lui fait récipient.




Dans la sombre aciérie, 
au plus fort de le nuit, 
le ruisseau de métal, 
s’écoule comme un sang
au côté de son flanc.




Petit plaisir pervers,
pour emmerder les voisins ;
étendre, sous leur nez,
son linge, 
sale.




La misère urbaine
dépose au gré des trottoirs,
des épaves humaines, 
comme la mer sur le rivage, 
ses bois flottés.




Le réel divin est invisible.
Les religions tentent donc
par leur iconographie,
de rendre l’irréel visible.
Ça compense.



La neige,
du silence qui tombe du ciel, 
jusqu’au fracas de l’avalanche.




Rencontré un caillou.
Je lui ai demandé :
– « mais, quel âge avez-vous ? »
Il n’a pas répondu.
Sans doute un vieux caillou.
Il doit être très sourd..




Cherche une belle oiselle
Pour chanter
Dans mon lit-cage.



Elles dansent sous le mistral, 
les vagues mauves, 
de la mer de lavande.




Laisserai-je dans ton cœur, comme on voit sur les murs, 
la marque un peu plus claire,
du tableau décroché ?



Le bourdon,
en surcharge pondérale mais très sympathique,
s’essaie à un vol problématique et titubant.
Il agite à cet effet,
non sans une louable frénésie,
autour de son corps de velours noir, rayé de jaune vif, 
des ailes démesurément petites.



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