samedi 9 décembre 2017





Note du 31 mars 2010
infos.
Un curé complètement ivre s’est présenté pour un service funèbre.
 Titubant éructant des insanités, il finit par en venir aux mains avec la famille éplorée et peu encline à la compassion vis à vis des accros au vin de messe.
L’évêché aurait dépêché en urgence un officiant de secours.
(Fin de la brève.)

Aux infos suivantes, 
on était sans nouvelles de ce dernier.
Il aurait disparu derrière un buisson en y entraînant un enfant de cœur
et ses  burettes...
On ignore également l’issue de la cérémonie funèbre et le sort réservé aux « de cujus. »
Va-t-on enterrer l’affaire ?

(Non, je déconne..)



Enfance..

« Il y a chez les vieilles dames une tendresse un peu  excessive, malhabile, osseuse, précipitée.
Leur étreinte est brutale.
Les os, épingles, barrettes, bracelets et poils,
piquent. »

puis,

« À l’approche de la fin, les muscles fondent.
Est-ce une sorte de chaleur invisible, qui fait cela quand on s’en approche,
comme un glacier qui fond quand un pôle s’avise de se risquer en dehors de son cercle de froid ?
Ainsi le dos du bras des vieilles dames* se met-il à pendre, déshabité, 
comme un cou de pélican. »

*Cette description, quelque peu sexiste,
a sans nul doute son équivalent masculin,
dans d'autres territoires anatomiques..




Les larmes font loupe,
quand elles bullent sur la cornée.
Elles grossissent ce qui chagrine..



Ce jour là
Je m’étais caché
Dans un taillis
(Pour ne pas que la mort me voie..)

Ce n’était pas mon jour,
que ce jour là..
La mort s’était faite ,
buisson.




Voile :

Pascal Quignard ,

évoque ces jardins qu’on entrevoit de manière fugace, à travers des porte cochères subrepticement ouvertes et qui font qu’on rebrousse chemin pour y jeter à nouveau un regard. 
Ils apparaissent ainsi comme une sorte de nudité impromptue, volée à l’intime de la ville où la pierre constitue une sorte de vêtement qui a recouvert pudiquement une nature anciennement sauvage et désormais voilée.



Soyez réalistes
Dieu n’est pas plus dans le temple 
que dans le petit balai des cabinets.



Les souvenirs s’en vont,
comme tombent les peaux mortes



Même privé de tête (après qu’elle l’eût dévorée), 
le mâle de la mante religieuse continue de la besogner.
Encore une preuve de ce que le sexe peut vous faire perdre la tête.



À l’attention des éditorialistes et autres intervenants médiatiques compulsifs.
« C’est un imbécile, il a réponse à tout !»
...
(Voltaire)


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