vendredi 15 décembre 2017







Il faut, pour écrire ses mémoires, avoir un bon timing.
Ni trop tôt afin d’en avoir assez,
ni trop tard avant de n'en n’avoir plus.



Le symbole du christianisme, est manifestement calqué sur le rite juif de la Pâque,
qui inclut la cuisson d’un agneau appareillé selon un pieu axial, complété d’une traverse au niveau des pattes avant, élément destiné à faire tourner la broche sans se brûler les doigts.*
Donc, appareillage« cruciforme ».
D’ailleurs Jean le Baptiste, voyant Jésus crucifié n’a t- il pas dit :
« Voici l’agneau de Dieu »
(Agnus Dei ) ?

*L’invention précoce du tourne-broche eût sans aucun doute bouleversé la représentation symbolique chrétienne en remplaçant la croix par un pal,
ce qui eût été sans doute certes plus simple,
mais un rien problématique quand à l'image véhiculée…





Toute sa vie, il fut infatigable ;
Comment, dès lors, inscrire :
« repose en paix »,
sur sa tombe.




Venise s’appuie sur des pieux, comme une vieille sur sa canne.
C’est pourquoi elle est chancelante et que certaines maisons penchent sur un côté.
On observe le même phénomène dans les cimetières pour les tombes un peu anciennes ce qui témoigne d’un écroulement sous-jaçent ,
dont la cause vraisemblable reste pour l'imaginaire un rien dérangeante
....



En 1934, Charles-de-Gaulle publie : « Vers une armée de métier ».
La préface est rédigée par un certain Philippe Pétain..



« Il giorno vivente.
La notte eterna »
...



On n’arrête pas le progrès ?

Dans l’Antiquité, on gravait des textes soigneusement choisis et épurés dans de la pierre quasi éternelle.
Aujourd’hui on produit des milliards images de sons et de textes plus ou moins pertinents,
qu’on stocke sur des supports
dont la durée de vie n’excèderait pas, peut-être opportunément,
quelques décennies..



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