mercredi 12 juillet 2017


Rêve

Dans ce rêve, j'avais occis quelqu'un(e).
En cultivant une certaine discrétion et anticipant des ennuis à venir, j'avais minutieusement mis le feu aux restes.
Je m'étais éclipsé.
Je passe sur  les épisodes d'embourbement et autres manœuvres impossibles ; mon véhicule onirique s'avérait capricieux.
Alors que je tournais dans mon lit comme une volaille sur sa broche le rêve suivait son cours.
 Lors, le lendemain, revenant comme tout bon assassin sur les lieux du crime, force fut de constater que le moindre des débris, brandon ou cendre constitués avaient disparu.
Le sort du crâne constituait un élément particulièrement aigu dans l'inquiétude vague qui troublait  le rêveur : l'intégralité de sa combustion semblait, même en rêve, quelque peu aléatoire.
 Du coup, cette disparition pure et simple faisait soudain basculer le rêve dans la catégorie si savoureuse du cauchemar constitué.
Qui avait fait le ménage?
Inutile de préciser que c' est à ce moment-là qu'on se réveille.


Rose

La rose à peine esquissée
Pâlit sur le dessin
L'aquarelle en rosit le teint
Et la voilà fanée

Vaste

Le lit était vaste
Nous l'avons dévasté.

Image

« Notre époque est submergée d'images, pour masquer le vide de la pensée »
(C. Lanzmann)
D'où le succès grandissant des religions iconophobes.

Retraité

Je suis un dimanche
qui se promène au milieu des jours ouvrables.














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